L’ASBL BKC (Belgique Koudougou Coopération) tire son nom d’un voyage organisé en 2003 par l’Institut Sainte-Ursule de Forest. À l’époque, une vingtaine d’élèves et leurs professeurs participaient à un voyage de rhéto, la région de Koudougou nous avait alors été proposée par l’A.S.B.L. D.B.A. qui assurait l’organisation de ce voyage.



Ce premier voyage au Burkina nous avait permis de réaliser quelques projets et surtout d’établir de nombreux contacts. À la fin du voyage se posait alors la question du suivi de nos projets et surtout de la manière dont nous pourrions agir pour que ce voyage ne reste pas qu’un souvenir… Nous voulions, jeunes et adultes, profiter de cet élan pour réfléchir à des projets plus durables et surtout pérennes et efficaces.

Ainsi, après d’autres voyages, nous avons continué d’élargir notre réseau relationnel sur place et en Belgique jusqu’à la création en 2009 de l’A.S.B.L. B.K.C.

Dans un premier temps les axes de nos actions ont été orientés dans deux directions qui nous semblaient complémentaires : la découverte des problématiques Nord-Sud par l’organisation de voyages réguliers avec des jeunes d’un côté puis des réalisations de projets de coopération et de développement de l’autre. Nous nous sommes alors tournés vers le microcrédit essentiellement destiné aux femmes, après avoir trouvé un premier partenaire sur place qui en assurait son bon fonctionnement.

Plus tard, suite à quelques déboires et à la disparition de ce premier partenaire, nous nous tournerons vers une deuxième A.S.B.L. APJN (Association Pya Sulu des Jeunes de Nédialpoun) avec laquelle nous travaillons toujours aujourd’hui. Le développement certes modeste mais constant de nos moyens nous ont permis alors d’investir dans un deuxième projet de coopération, à savoir le magasin solidaire de Nédialpoun.

Par ailleurs un autre de nos contacts nous a orienté vers la préservation de l’environnement dans la région de Sanguié et c’est ainsi qu’est né le projet des gabions. On peut donc dire aujourd’hui que nos activités se concentrent autour de ces trois axes essentiellement. Les voyages scolaires ont entre temps été mis de côté, en raison des difficultés politiques et organisationnelles qui se posaient.